mercredi 17 janvier 2018

Pierre LACOMBE

Pierre Lacombe est né le 13 décembre 1876 dans le Lot-et-Garonne. Nous en savons très peu sur Pierre.                                                                          

Il était au grade de soldat, qui fait partie de l'unité du 29e régiment d'infanterie térritoriale. Pierre est mort de maladie à l'hôpital mixte de Draguignan(83 / Var).Sa sépulture se trouve dans le carré militaire du cimetière ancien de la ville, tout près du lycée.

Le 16 septembre 1914, le soldat Pierre Lacombe est considéré "MORT POUR LA FRANCE"et il est enterré dans le cimetière de Draguignan.

Le 29e régiment d'infanterie territoriale, est un régiment de l'armée française, créé sous la révolution à partir du régiment du Dauphin, un régiment français d'ancien régime créé en 1667.
Il a pour devise:"croire aux actions et non aux paroles"

Voici l'insigne règlementaire du 29e régiment d'infanterie territoriale:

Emma Pélissier


                                          

mardi 16 janvier 2018

Albert GUIGONNET

Albert Guigonnet né le 17 octobre 1894 à Draguignan était le fils de Jean GUIGONNET et de Marie PASCAL, qui résidaient également à Draguignan. Son emploi n'est pas précisé sur sa fiche "mémoire des hommes". Albert était châtain clair, ses yeux étaient châtain clair, son front moyen et son nez rectiligne. Il était  soldat de 2ème classe et a combattu durant la 1ère   guerre mondiale dans le 97ème régiment. Il fut incorporé le 8 février 1914 dans ce régiment d’infanterie. Son numéro de matricule était le 179 et son numéro de corps était le 14 045.
Remerciement à Mr Fissiaux , arrière-petit-fils d’un « poilu »
pour cette photo trouvée sur son site internet.

Il meurt tué par l’ennemi le 21 Mars 1916 à Vaux. Son acte de décès fut transcrit le 6 Juin 1915 à Draguignan. Il a donc combattu lors de la bataille du fort de Vaux :

C’est le 7 mars que le fort de Vaux commença d’être systématiquement bombardé:

Voici un extrait d'un récit de la bataille:

"Durant 8 heures, sans arrêt, une averse de projectiles s’abattit sur le fort. Il y avait de tous calibres, du 77 au 380 en passant par les 105 et 210. Ces obus, à certains moments tombaient à la cadence de six par minute. Les soldats semblaient vivre au milieu d’une effroyable tempête. Dans la nuit du 7 au 8 mars, le bombardement se ralentit.

Mais le 8 au matin, il reprit de plus belle. Sans cesse, le souffle des gros obus culbutait les blindages. Après quelques combats, les retranchements R2 et R3 tombent aux mains des Allemands qui s’avancent dans le bois Fumin pour aborder le fort par l’ouest. Le R1 tombe le 1 juin.

Le 2 juin, à 2 h 15 du matin, l’attaque allemande se déclenche et fait céder, sous sa puissante poussée la 7éme compagnie du 101é qui occupe la tranchée de Besançon à gauche du Fort de Vaux ; les survivants se replient dans le fort dont ils défendent l’entrée. L’ennemi peut alors longer le fossé nord et prendre à revers la compagnie qui occupe la tranchée à droite du fort.

Le 4 juin, le commandant décide de laisser quelques hommes dans le fort et que les autres devront quitter le fort avant l’aube. Ces neufs hommes arrivent à s’échapper et sont félicités. L’aspirant Buffet, un des neuf, explique la situation au fort et accepte sans sourciller de retourner faire une communication urgente au commandant Raynal pour annoncer une contre-attaque.

Dans la journée du 6, la coupole blindée du fort est éventrée. A 9 heures du soir, le général du chef se fait entendre : le commandant Raynal est nommé dans le communiqué officiel des opérations de guerre et est fait commandeur de la Légion d’honneur pour « sa magnifique défense contre les assauts répétés de l’ennemi.

Dans la nuit du 6 au 7, le sous-lieutenant Fargues a fait l’effort pour parlementer avec les allemands. Le jour arrive sans aucune réponse. Vers 6 heures du matin, un lieutenant allemand est introduit à l’intérieur auprès du commandant Raynal. Toutes les conditions étant acceptées et signées, il faut évacuer la place".

Les hommes déposent leurs armes, bien des larmes coulent, pas un mot, un silence de mort plane sur ce morceau de France. L’ennemi présente les armes et puis, bien lentement, les héros du fort de Vaux descendent vers l’exil."

Luc Panetta

lundi 15 janvier 2018

Alban ESCOFFIER


ESCOFFIER Alban, Louis est né le 25 Septembre 1889 à Draguignan (83) en France. Il possédait le grade de 2ème classe. Il est décédé le 16 octobre 1918 à Draguignan également.

Alban Louis est mort d’une maladie contractée en service. Son unité était le 6ème régiment de hussards. Son bureau de recrutement était situé à Nice (06). Il n’a pas été déclaré mort pour la France.
Il était de la profession de fondeur. Il avait les cheveux châtain, mesurait 1 m 61. Son père s’appelait Baptiste Jean et sa mère Marie Louise.
Informations militaires et Résistance
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Cavalier - 6e R.H. [Cavalerie/A.B.C.] 
Matricule recrutement : 2435 – Nice
Date : 25/09/1889
Département : 83 - Var
Commune : Draguignan



TRAN et SAUBIN


Bernard PEANO


Bernard PEANO est un soldat de 2ème classe né le 4 avril 1845 à La Colle, dans le département des Alpes Maritimes, il résidait à Draguignan dans le Var. Il était le fils de Bernadine PEANO et de Angeline GOSSE, morte avant qu’il ne parte à la guerre.
Il exerçait le métier de journaliste, mesurait 1m61, avait des cheveux châtains, de la même couleur que ses yeux, un front large, un nez moyen et un visage ovale.

Recensé en 1915 à Nice, il a combattu pour la France pendant la première guerre mondiale. Le 7 avril 1918, il succombe à ses blessures de guerre dans un hôpital temporaire à Beauvais.Son nom figure sur le registre des "morts pour la France " de Draguignan.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327918f/f10.image.r=.langFR

Dhélia Z

dimanche 14 janvier 2018

Charles LIONS

Charles Lions est un soldat de la première guerre mondiale né le 23 mars 1896 à Isola dans les Alpes Maritimes. 

Avant d’être un lieutenant c’était un étudiant au yeux et cheveux châtains, à la tête ovale, avec un nez moyen, un front haut, il mesurait 1m68.
Sa mère s’appelait Marie Françoise et son père Gérard Joseph. Il faisait partie du 7ème régiment de zouaves de marche. 

Il est mort tué à l’ennemi le 24 avril 1915 à Boesinghe en Belgique. 

Le 29 mai 1917, Charles Lions a été déclaré mort pour la France à Draguignan dans le Var.

Corie Treuillet
1STMG4



jeudi 11 janvier 2018

André Joseph TROIN

Né le 22 juillet 1895 à Draguignan (Var), il fut soldat de 2nde classe et recruté à Nice en 1915 ,dès lors âgé de 20 ans, au 217ème régiment d’infanterie.



Physiquement , A. TROIN avait une chevelure blonde foncée ; les yeux bleus ; un front haut ; un nez rectiligne ( en lignes droites) ; la forme de son visage était longue.
Il mesurait 1m74 (donc plus grand que la taille moyenne d'environ 1m60).

Incorporé à compter du 8 septembre 1915 et arrivé au corps (2nde classe) le 9 septembre 1915.
Il décédera 3 ans et un mois après, le 1er octobre 1918.

Le 217e Régiment d'Infanterie est un régiment d'infanterie constitué en 1914. Il est issu du 17e Régiment d'Infanterie: à la mobilisation, chaque régiment d'active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.




Insigne du 217ème R.I. //Photo du 217 R.I.
Flavian THOMAS et Yassin MARZOUGUI
Elèves de la 1ère STMG4

Henri BREMOND

21eme régiment
Source : centenaire 14-18
Henri Marius Bremond  est  né le 9 janvier 1887 à Sollies-Pont dans le département du Var. Il était le  fils de Joseph  et Felicité Mamé. Il mesurait 1m62, était châtain aux yeux gris clair.

Il est décrit comme ayant "un front ordinaire, un menton rond, un nez fort et un visage ovale". Avant d’être recensé dans la ville de Nice en tant que soldat en 1903 sous le numéro de matricule 275 dans le 21éme régiment il exerçait la profession de cultivateur.

Décédé le 3 octobre 1915 à Draguignan d’une néphrite chronique contractée en service, il est déclaré "mort pour la France" à la mairie de son domicile c’est-à-dire dans la ville de Draguignan .

Camille LE MEVEL, 1STMG4